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Portrait Sépia d'Isabel Allendé
C'est la voix d'une jeune femme, Aurora del Valle, qui porte ce magnifique roman situé à la fin du XIXè siècle en Californie, en Europe et au Chili. La très riche Paulina del Valle recueille Aurora, sa petite-fille âgée de cinq ans: elle est orpheline de mère, et son grand-père, le Chinois Tao Chi'en, vient de mourir. Paulina donne ce qu'il y a de mieux à Aurora, mais elle lui cache la véritable identité de ses parents. De son enfance, Aurora n'a conservé comme souvenir qu'un sanglant cauchemar.
Bientôt la guerre du Pacifique, le terrible conflit frontalier qui opposait le Chili, le Pérou et la Bolivie, prend fin. Le mari de Paulina meurt. Celle-ci décide alors d'entreprendre un voyage en Europe pour parfaire l'éducation de sa protégée. A Paris, lors d'une réception à l'ambassade du Chili, la jeune Aurora fait la connaissance de Diego Dominguez, un séduisant officier de marine. De retour au pays, elle épousera ce fils de grands propriétaires terriens. Mais la lune de miel est douloureuse...
Aurora souffre d'un traumatisme qui a toujours influencé sa façon d'être et a effacé le souvenir des cinq premières années de sa vie. Confrontée à la trahison de l'homme qu'elle aime et à la solitude, elle décide d'explorer son passé.Une oeuvre envoûtante qui plonge dans la profondeur de la mémoire et des secrets de famille.
Mon ressenti : une belle écriture qui nous emporte dans cette saga familiale du 19ème siècle, une écriture élégante, classe.
Au début, je me suis un peu perdue avec tous ces personnages du présent et du passé mais très vite on veut connaître le destin de cette famille particulière. Des personnages très forts, d'origine et de milieux très différents.
On se promène entre San Francisco et le Chili sur plusieurs générations mais c'est avant tout le portrait de cette jeune fille photographe qui découvre au fil de sa vie son passé et ses origines.
J'ai moins apprécié les passages sur la guerre et ses atrocités et les explications politiques de cette époque.
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La mémoire imprime en noir et blanc. Les gris se perdent en chemin, on oublie les nuances.
Les gens qui ont une enfance malheureuse sont plus créatifs que les autres
le peintre interprète la réalité, le photographe en rend compte.
Tout dans la première est fiction, tandis que la seconde est la somme de du réel, plus la sensibilité du photographe.La beauté est souvent une malédiction parce qu'elle réveille les pires passions chez les hommes. Une femme trop belle ne peut échapper au désir qu'elle provoque.
J'ai lu ce livre sous le cadre du challenge de Phildes :
http://phildes2.canalblog.com/
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Anika : http://anika76.eklablog.com/le-defi-de-khanel-a129944550
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Commentaires
Une auteure que je n'ai pas encore lu. Un jour sans doute...
Merci pour cette participation à mon challenge et bon weekend.
Bonjour, je ne connais pas, j'ai commencer le livre sur la vie des abeilles, une organisation impeccable au sein de la ruche! bon WE
J'aime bien les sagas , si j'ai l'occasion je le lirai puisque tu en as une bonne opinion
Bon week end
Voila un livre qui me plairait surement j'aime bien ce genre de saga familiale ! Bon week end Khanel , bisous
14MissneferSamedi 22 Avril 2017 à 15:56Très tentantdéjà lu d'autres livres d'elle,en effet une belle plume^^...Je note au cas où , à la médiathèque....
Coucou,
Bon, on a le même ressenti alors!
Je découvre "lire sous la contrainte", ce n'en est pas une pour moi, reste à trouver le bon livre ,-)
Bon dimanche
Merci de ton ressenti. Néanmoins, je ne pense pas le lire de suite car ma PAL ne cesse de monter toujours plus haut ! Bises.
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Le portrait est très joli !
Bon samedi.