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khanel3 le
22 Février 2013 à 00:00
3/5
Résumé : En 1875, un chef cheyenne, Little Wolf, se rend à Washington pour
demander au président Ulysses S. Grant de lui faire présent de mille femmes blanches, dans le but d'assurer la sécurité et la prospérité d'un peuple assiégé de toutes parts. Les volontaires
seront recrutées pour la plupart dans les pénitenciers et les asiles de fous. Prenant pour point de départ ce fait historique, Jim Fergus retrace l'aventure de ces femmes parties vivre dans les
grandes plaines de l'Ouest ; à travers les carnets intimes de l'une d'elles, May Dodd, le lecteur partage leurs appréhensions et leurs doutes, mais aussi leur exaltation à la découverte
émerveillée d'une civilisation respectueuse des individus et de l'environnement.
Encore merci à Aimée pour ce livre !
Mon avis : Avec ce livre, on se perd entre la réalité des faits et le côté fictif de l'histoire ! Et c'est pour
ça que je dis bravo à Jim Fergus pour son premier roman. On cherche à tout moment du livre à vérifier sur le net la véracité des faits et des lieux ! Un grand moment de lecture, les faits sont
crus et durs à lire mais quel bonheur de vivre cette aventure auprès de ces femmes blanches parachutés chez les indiens "cheyennes". On vit le quotidien des indiens. La dureté mais
aussi la simplicité de la vie nomade des indiens. Un livre très interressant et instructif. A la fin, je suis restée émue par l'épilogue.
Little Wolf
Extrait :
*J’avais eu beau m’envelopper d’une couverture, je sentis en sortant la morsure du vent sur mes joues. Nous avons monté le camp au détour d’une mince rivière, bordée
de hautes plaines nues. Un paysage désolé, sans intérêt ni rien pour stopper le vent dont les rafales fondent des crêtes lointaines pour assaillir notre petit groupe de tentes collées les unes
aux autres, si fragiles et si vulnérables. Nous sommes bien minuscules comparés à la puissance des éléments ! Il n’y a rien d’étonnant à ce que ces gens soient si superstitieux face à eux. Ni
qu’ils s’efforcent de gagner les bonnes grâces des dieux des quatre points cardinaux, du ciel et de la terre, sans compter les esprits des animaux sauvages et du temps, car nous vivons à leur
merci. Dans cette optique, les Blancs bâtissent leurs forts et leurs maisons, leurs entrepôts et leurs églises comme autant de remparts peu convaincants devant l’immensité d’une Terre qu’ils sont
incapables d’aimer, d’un vide qu’ils tentent vainement de combler.
Prochaine lecture :
Le pays de l'absence de Christine Orban
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khanel3 le
18 Février 2013 à 00:00
2/5
Résumé : Elles étaient deux. Rachel et Angela. Deux jumelles engagées très
tôt dans une spirale de haine et de violence impossible à briser. Alors, pour protéger la première contre la folie meurtrière de sa sœur, leurs parents adoptifs ont pris la plus déchirante des
décisions : ils ont renvoyé Angela dans un orphelinat.
Aujourd’hui, même si ce traumatisme les hante encore, Rachel et sa famille mènent une vie paisible et confortable. Jusqu’au jour où une série d’incidents inquiétants donne à penser que la morte
rôde autour d’eux. « Accident » de voiture, menaces, enlèvement de Rachel – une fureur aveugle se déchaîne sur les Bradley, qui y voient aussitôt la griffe d’Angela.
Une Angela déterminée à se venger de ceux qui l’ont abandonnée.
Une Angela aux yeux de qui il n’y a pas assez de place en ce monde pour Rachel et elle.
L’une des deux doit disparaître…
Merci Aimée pour ce beau livre !
Mon avis : Alors voici un bon thriller ! On rentre de suite dans l'action ! J'ai lu le livre d'une traite, difficile
de laisser le livre fermé ! On veut savoir ce que deviendra Rachel et ce que trame la terrible Angela ! Mais comme j'ai l'habitude de lire ce style de livre, je me suis doutée de certaines étapes
de l'histoire ! Mais franchement, j'ai beaucoup aimé l'écriture et le style de l'auteur ! Les personnages sont forts et réalistes ! Et le final est excellent ! Je suis enchantée !
Prochaine lecture :
Mille femmes blanches de Jim Fergus
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khanel3 le
14 Février 2013 à 00:00
1/5 qui en vaut 2
Résumé :
Écrit dans le feu de l'Histoire, Suite française dépeint presque en direct l'exode de juin 1940, qui brassa dans un désordre tragique des familles françaises de
toute sorte, des plus huppées aux plus modestes. Avec bonheur, Irène Némirovsky traque les innombrables petites lâchetés et les fragiles élans de solidarité d'une population en déroute. Cocottes
larguées par leur amant, grands bourgeois dégoûtés par la populace, blessés abandonnés dans des fermes engorgent les routes de France bombardées au hasard… Peu à peu l'ennemi prend possession
d'un pays inerte et apeuré. Comme tant d'autres, le village de Bussy est alors contraint d'accueillir des troupes allemandes. Exacerbées par la présence de l'occupant, les tensions sociales et
les frustrations des habitants se réveillent…
Roman bouleversant, intimiste, implacable, dévoilant avec une extraordinaire lucidité l'âme de chaque Français pendant l'Occupation, enrichi de notes et de la correspondance d'Irène Némirovsky,
Suite française ressuscite d'une plume brillante et intuitive un pan à vif de notre mémoire.
Mon avis : Un roman très réaliste qui retrace le quotidien des français pendant l'exode en 1940. Elle relate
parfaitement la vie de toutes les couches sociales au moment de cette épisode tragique ! Que ferions nous à leur place ? Sauver sa propre vie et celle de ses proches ou aider l'étranger qui se
trouve dans une situation plus difficile ? Je ne peux imaginer une telle tragédie à notre époque ! A l'époque, les gens avaient un grand sens de l'honneur, beaucoup de patriotisme maintenant on
est individualiste et on ne risquerait pas sa peau pour l'Etat ! Un magnifique roman écrit en direct, au moment des faits !
Extraits :
* la dernière phrase : « Bientôt, sur la route, à la place du régiment allemand, il ne resta qu'un peu de poussière. »
* “On sait que l’être humain est complexe, multiple, divisé, à surprises, mais il faut un temps de guerre ou de grands bouleversements pour le voir. C’est le plus
passionnant et le plus terrible spectacle [...]; le plus terrible parce que le plus vrai; on ne peut se flatter de connaître la mer sans l’avoir vue dans la tempête comme dans le calme. Celui-là
seul connaît les hommes et les femmes qui les a observés en un temps comme celui-ci.”
Avec son mari
Irène, romancière russe et juive, n'a pu voir ce livre édité de son vivant, elle fut arrêtée et déportée dans les camps nazis.
Pour en savoir plus, ces liens :
Prochaine lecture : Pluie de sang
de Meg O'Brien
Bonne Saint Valentin : l'occasion de dire je t'aime et pas forcément à un amoureux mais aussi aux
autres personnes
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khanel3 le
8 Février 2013 à 00:00
Joker de janvier qui déborda sur février !
Résumé : Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard -
terrorisé à l'idée de passer sous la Manche - sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard,
Radstock. Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures - avec des pieds dedans - font face au cimetière, un des cimetières romantiques les plus baroques
de l'Occident, un lieu macabre, gothique, unique. Tandis que l'enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confronté à un horrible massacre dans un pavillon de
banlieue. De fil en aiguille, Adamsberg, avec l'aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu'en Serbie. Le commissaire est au centre du roman, dans tous les
sens du terme.
Mon avis : L'intrigue est toujours présente mais je ne retrouve pas entièrement les dialogues délirants des autres
livres, Fred Vargas s'est un peu assagie je trouve ! Les personnages sont loufoques certes mais pas autant que d'habitudes ! L'histoire est plus centrée sur l'intrigue, sur les
vampires ! J'ai pris du plaisir à rencontrer le voisin d'Adamsberg, un amputé du bras qui se gratte... le bras manquant !!! Un moment de pur délire !
Extraits :
* - dites, pourquoi le café s'appelle-t-il le Cornet à dés alors qu'il n'y a pas de joueurs de dés ni de table de jeu ?
- Et pourquoi la Brasserie des Philosophes s'appelle-t-elle ainsi alors qu'il n'y a pas un seul philosophe dedans ?
- Mais cela ne nous donne pas la réponse, ça ne nous donne qu'une autre question.
- C'est souvent comme ça, brigadier.
* - Ca, c’est un truc qui m’a toujours tracassé : pourquoi les flics, ils répètent tout ? On leur dit : « Vendredi soir, j’étais au Perroquet. » Et le flic, il
répond : « Vendredi soir, t’étais où ? » A quoi ça sert, sinon à s’user les nerfs ?
– Ca sert à user les nerfs. Jusqu’à ce que le gars abandonne ce Perroquet et dise aux flics ce qu’ils veulent.
* La fille avait fugué du domicile – en laissant un mot – et notre bon vieux Mordent se bouffe les couilles.
– Comment vont-elles, au fait ?
– Il a appelé son médecin, il dit qu’on saura après-demain. A souhaiter qu’il les récupère, ce qui n’est pas donné avec le Bastonneur. Non pas que Mordent s’en serve beaucoup, sa femme s’envoie
le professeur de musique et l’humilie comme un vers sur le fumier.
Truculent non ?
Prochaine lecture :
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